Une tragédie fluviale survenue dans la nuit de mercredi à jeudi a coûté la vie à plus d’une centaine de personnes, majoritairement des élèves, selon un bilan provisoire annoncé vendredi par le Panel des Experts de la société civile – coordination provinciale de l’Équateur. Le naufrage s’est produit sur la rivière Ndolo, au confluent des rivières Nsolo et Baringa.
Une embarcation surchargée à l’origine du drame
L’accident, attribué à la surcharge d’une embarcation motorisée de type « Bokenda », illustre une nouvelle fois les dangers persistants du transport fluvial dans la région. Selon les premiers éléments, le bateau, bien au-delà de sa capacité limite, n’a pas résisté aux courants au moment de la confluence, entraînant un naufrage rapide.
Un bilan humain très lourd et un sauvetage limité
Le bilan, bien qu’encore non officiellement confirmé par les autorités, fait état de plus de 100 victimes. Les sauveteurs, principalement des riverains mobilisés dans l’urgence, sont parvenus à secourir huit personnes. L’absence de moyens de secours officiels et spécialisés sur place a considérablement limité les opérations de sauvetage.
La société civile alerte sur l’insécurité fluviale
Les acteurs de la société civile dénoncent amèrement cette catastrophe qui met en lumière les dangers chroniques liés à la surcharge et à l’insécurité des voies fluviales. Ces tragédies, récurrentes, continuent de causer des pertes humaines dramatiques, souvent évitables par le respect des normes de charge et la mise en place de mesures de sécurité élémentaires.
En attente d’une réaction officielle
À ce stade, les autorités provinciales et nationales ne se sont pas encore prononcées officiellement pour confirmer le bilan ou détailler les circonstances exactes de l’accident. Cette tragédie soulève une nouvelle fois la question cruciale de la régulation et de la sécurisation du transport par bateau, un mode de déplacement vital pour de nombreuses communautés, mais qui reste mortellement précaire.
Par Marius Bopenga
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