Le lancement du premier vol d’Air Congo à Kindu, dans la province du Maniema, marque une étape significative dans le désenclavement de cette région et dans le développement du transport aérien en République Démocratique du Congo (RDC). Ce vol inaugural, accueilli avec enthousiasme par la population locale, témoigne de l’importance de cette initiative pour une région longtemps confrontée à des difficultés de déplacement dues à la rareté des vols. Air Congo, lancée en décembre 2024 en partenariat avec Ethiopian Airlines, prévoit deux vols par semaine vers Kindu, les vendredis et dimanches, avec une connexion vers Kisangani, offrant ainsi une régularité bienvenue pour les habitants et les acteurs économiques.

Les tarifs annoncés, de 205 dollars américains pour les adultes, 170 dollars pour les enfants de plus de 3 ans et 50 dollars pour les moins de 2 ans, semblent adaptés au marché local, bien qu’ils restent accessibles principalement à une certaine catégorie de la population. Le gouverneur de la province, Mussa Kabwankubi, présent à bord du vol inaugural, a salué cette initiative, soulignant son rôle crucial dans le désenclavement du Maniema et le soulagement des populations locales. Il a également rappelé que ce projet est le fruit d’un partenariat entre le gouvernement congolais et Ethiopian Airlines, une collaboration stratégique qui apporte expertise et crédibilité à la jeune compagnie aérienne.

Cette nouvelle liaison aérienne aura des retombées économiques et sociales importantes pour la région. En facilitant les déplacements, elle stimulera le commerce, le tourisme et les investissements, tout en permettant aux habitants d’accéder plus facilement aux services essentiels disponibles dans d’autres villes du pays. De plus, en reliant Kindu à Kisangani et, à terme, à d’autres villes de la RDC, Air Congo contribue à renforcer l’unité nationale et à réduire l’isolement des régions enclavées.

Cependant, pour assurer le succès à long terme de cette initiative, plusieurs défis doivent être relevés. Les infrastructures aéroportuaires dans certaines villes congolaises nécessitent des améliorations pour accueillir des vols réguliers et sécurisés. Par ailleurs, bien que les tarifs soient raisonnables, ils restent élevés pour une grande partie de la population, ce qui pourrait limiter l’accessibilité. Des subventions ou des programmes de soutien pourraient être envisagés pour rendre les vols plus accessibles. Enfin, Air Congo devra faire face à la concurrence d’autres compagnies aériennes, locales et internationales, tout en se démarquant par la qualité de son service et sa ponctualité.

En somme, le lancement des vols d’Air Congo à Kindu représente une avancée majeure pour la province du Maniema et pour la RDC dans son ensemble. Cette initiative, soutenue par un partenariat stratégique avec Ethiopian Airlines, répond à un besoin crucial de connectivité et de désenclavement. Si les défis infrastructurels et financiers sont relevés, Air Congo pourrait devenir un pilier du développement économique et social du pays, tout en renforçant l’unité nationale et en offrant de nouvelles perspectives aux populations locales.

Auteur : MN
Source : CONGO PUB Online

Le Musée national de la République Démocratique du Congo (RDC), situé sur le boulevard Triomphal à Kinshasa, a officiellement rouvert ses portes ce vendredi 14 mars 2025, après six mois de travaux de rénovation. Cette réouverture, célébrée en présence de Simon Siala Siala, directeur général de l’Institut des musées nationaux du Congo, coïncide avec le 55e anniversaire de l’institution, marquant un moment symbolique pour la culture et le patrimoine congolais.

Un lieu emblématique réhabilité 

Inauguré en 2019, le Musée national de la RDC est un espace clé pour la préservation et la mise en valeur du patrimoine culturel et artistique du pays. Il abrite des œuvres d’art, des artefacts historiques et archéologiques qui retracent l’histoire riche et complexe de la RDC. Chaque année, il attire des milliers de visiteurs, dont de nombreux écoliers venus découvrir la diversité culturelle du pays.

Une réouverture chargée de sens 

Pour Marie Laure Yaone, directrice générale du musée, cette réouverture représente un tournant décisif :
« La réouverture de ce musée est non seulement un événement culturel majeur pour nous, mais aussi un moment de renouveau et de valorisation de notre riche patrimoine culturel. Le musée national de la RDC a toujours été un lieu incontournable pour les Congolais et pour tous ceux qui souhaitent découvrir la diversité culturelle et archéologique de la RDC. »

Simon Siala Siala : Un appel à la protection du patrimoine 

Lors de la cérémonie, Simon Siala Siala, directeur général de l’Institut des musées nationaux du Congo, a pris la parole pour souligner les impacts dévastateurs de l’agression rwandaise sur le patrimoine culturel congolais.

« L’agression de notre pays par le Rwanda ne se limite pas qu’aux pertes des vies humaines ou à des destructions des infrastructures. Elle impacte également notre patrimoine culturel : des sites historiques et archéologiques sont pillés, des objets sacrés sont volés et détruits, et des traditions ancestrales se trouvent menacées par la guerre et les déplacements forcés de la population. »

Il a appelé à une mobilisation nationale et internationale pour protéger et préserver ce patrimoine, tout en exprimant sa solidarité avec les Forces armées de la RDC (FARDC) engagées dans la défense de la souveraineté du pays.

« Face à cette situation, nous exprimons notre solidarité aux FARDC engagées dans la défense de notre souveraineté et notre intégrité territoriale. Nous appelons à une mobilisation nationale et internationale pour protéger et préserver notre patrimoine culturel, témoin de l’histoire et de l’identité du peuple congolais. »

Un symbole de résilience et de fierté 

La réouverture du Musée national de la RDC est bien plus qu’un simple événement culturel. Elle incarne la résilience d’un peuple face aux défis et aux conflits, tout en réaffirmant l’importance de préserver l’identité et l’histoire congolaises. Ce lieu reste une vitrine essentielle pour les richesses artistiques et historiques de la RDC, attirant aussi bien les Congolais que les visiteurs étrangers.

Avec sa réouverture, le Musée national de la RDC redevient un espace de dialogue, de mémoire et de découverte. Il rappelle l’importance de protéger le patrimoine culturel, surtout dans un contexte de tensions régionales. Cette renaissance culturelle, portée par des figures comme Simon Siala Siala, est un pas de plus vers la valorisation de l’histoire et de l’identité congolaises, tout en offrant aux générations futures un accès privilégié à leur héritage.

Auteur : MN
Source : CONGO PUB Online

ENGEN DRC, membre du groupe Vivo Energy, a réaffirmé son engagement envers les communautés locales en offrant un don de bancs à l’Institut Bakanja, situé dans la commune de Kalamu. Cette initiative vise à améliorer les conditions d’apprentissage des élèves et à soutenir leur épanouissement scolaire.

Lors d’une cérémonie organisée en présence des membres de la communauté, des représentants d’ENGEN DRC ont symboliquement remis les bancs aux responsables de l’établissement. Ce geste concret s’inscrit dans la vision de l’entreprise, qui considère l’éducation comme un pilier essentiel du développement durable.

Un engagement en faveur de l’éducation
Jean Claude SUNGULA, Président du Conseil d’Administration d’ENGEN DRC, a souligné l’importance de cette action : « L’éducation est le fondement de tout développement durable. En investissant dans l’avenir de nos jeunes générations, nous leur donnons les moyens de rêver plus grand et de bâtir un avenir meilleur. Ce don, bien que modeste, reflète notre volonté de soutenir cette communauté et de contribuer à son progrès. »

Une démarche ancrée dans la responsabilité sociale
ENGEN DRC va au-delà de son rôle d’acteur énergétique en s’engageant activement dans des projets communautaires. L’entreprise a intégré dans sa culture d’entreprise une mission sociale, notamment à travers des actions en faveur de l’éducation, de la santé et du développement durable. Ce don à l’Institut Bakanja marque le début d’un partenariat à long terme avec la communauté de Kalamu.

Un partenariat prometteur
L’entreprise a exprimé sa gratitude envers tous les acteurs impliqués dans la réalisation de ce projet, ainsi qu’envers la communauté pour son accueil chaleureux. ENGEN DRC réaffirme son engagement à travailler main dans la main avec les acteurs locaux pour créer un environnement propice à l’épanouissement des enfants et à la réalisation de leur potentiel.

À propos d’ENGEN DRC
ENGEN DRC est un acteur majeur du secteur énergétique en République Démocratique du Congo et membre du groupe Vivo Energy. Outre ses activités principales, l’entreprise s’engage dans des initiatives sociales visant à améliorer les conditions de vie des communautés locales, avec un accent particulier sur l’éducation et le développement durable.

Auteur : MN
Source : CONGO PUB Online

Les cadres et agents de la SOKIMO – Société minière de Kilo-Moto – peuvent compter sur la détermination du DG Pistis Bonongo ainsi que de toute son équipe afin d’obtenir les solutions aux problèmes d’arriérés de salaire. Conformément à la vision impulsée par le chef de l’État et à la nouvelle dynamique amorcée depuis l’année dernière pour le paiement de salaire au sein de la SOKIMO, le DG Pistis Bonongo appelle les uns et les autres à la retenue.

Vivement préoccupé pour l’amélioration des conditions socio-économiques des agents et cadres de la SOKIMO, Pistis Bonongo rappelle que les arriérés de 118 mois auxquels font mention la délégation syndicale de cette entreprise remontent depuis 2012 au mois de juin.

 » C’est un passif que nous avons hérité. Comme vous le savez, nous sommes dans les principes de la continuité de l’état. Les 118 mois signalés ce sont les arriérés de plusieurs années qui datent depuis l’année 2012 au mois de juin. Je voudrais rassurer tous les agents et cadres que la Direction et moi-même sommes engagés pour éponger tous les arriérés de salaire », a-t-il expliqué.

Il se félicite dès lors de la nouvelle dynamique impulsée à la tête de cette entreprise minière.  » En 2023, nous avons payé neuf mois sur 12. Un rythme de paiement que nous avons maintenu. Nous voulons même aller au-delà « .

Faut-il souligner que c’est depuis le mois d’août dernier que la SOKIMO a repris les activités de production, après plus de 20 ans d’interruption.  » Cette relance a permis l’achat des nouveaux engins et la réhabilitation du laboratoire de l’usine de production…Nous comptons avec cette relance pour pallier les problèmes sociaux des agents », a-t-il rajouté.

En quête des solutions durables pour le décollage de cette société, le DG Pistis Bonongo annonce les démarches en cours avec son équipe afin de présenter à la première ministre Judith Suminwa le Lingo d’or produit au mois d’août dans l’usine de Djugu en Ituri.

opinion info via CONGO PUB Online