Le Chef de l’État, Félix Tshisekedi a annoncé, lors de sa communication au conseil des ministres du vendredi 19 mai, qu’il a décidé de renégocier le contrat chinois signé en 2008, sous l’ex-président Joseph Kabila par la RDC et un groupement d’entreprises chinoises accordant des avantages inconsidérés aux chinois au détriment des congolais.
Après le dépôt des conclusions formulées par une équipe de travail chargée d’évaluer la mise en œuvre de la Convention de collaboration entre la RDC et le groupement d’entreprises chinoises signé par le régime de l’ancien Président Kabila. Après que l’équipe du travail a déposé ses conclusions, ce qui permet de lancer dans les prochains jours les discussions avec nos partenaires chinois.
L’objectif visé est de consolider et d’élargir davantage la coopération sino-congolaise en s’appuyant sur les bases saines garantissant le principe du respect mutuel, d’équité et de transparence profitable à la fois au peuple congolais et au peuple chinois.
Pour ce faire, le Président Tshisekedi a instruit les ministres concernés pour les négociations prochaines de l’avenant à la Convention de collaboration en l’occurrence les ministres d’Etat, ministre des Infrastructures et celui du Budget, les ministres de Finances et des Mines ainsi que le cabinet présidentiel, tous membres du comité stratégique constitué à cet effet, de convenir et d’organiser avec la partie chinoise dans un bref délai l’agenda des discussions de la signature finale du futur avenant.
Notons que le comité stratégique sera appuyé dans ses tâches par l’expertise de la Générale des carrières et des mines (Gécamines S.A), de l’Inspection générale des finances (IGF) et de l’Agence de pilotage de coordination et de suivi de convention de collaboration signée entre la RDC et les partenaires privés, et l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE).
Bien-Aimée BOSASELE
Economie
Le groupe de téléphonie Vodafone annonce 11000 suppressions d’emplois sur trois ans
La direction du groupe britannique de téléphonie justifie cette décision par la volonté de tenter de relancer sa compétitivité face à une performance et une action en berne depuis plusieurs années.
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Onze mille postes doivent être supprimés, ce qui représente 10% de la totalité du personnel de Vodafone dans le monde, soit 104 000 personnes l’an dernier. Le géant britannique des télécoms reste sur de bonnes ventes en Afrique, notamment via sa filiale, Vodacome.
Ce sont les mauvais résultats du groupe en Europe qui le poussent à engager ce plan de licenciements. C’est en tout cas l’explication donnée par la nouvelle directrice générale, Margherita Della Valle. En Italie, le recul est de moins 3%, c’est pire en Espagne, avec moins 5,4% sur un an. En Allemagne, premier marché du groupe, la situation est critique également avec un résultat d’exploitation en recul de 6% sur un an.
Se concentrer sur l’Europe et l’Afrique
Le chantier de restructuration de Vodafone engagé il y a plusieurs années se poursuit. La stratégie est de se concentrer sur l’Europe et l’Afrique. La hausse des taux d’intérêts et les coûts de l’énergie ne facilitent pas la tâche du groupe. L’opérateur souhaite réduire ses coûts de 1 milliard d’euros d’ici à 2026. Une bonne partie des postes supprimés concernera les équipes du siège londonien.
Ces derniers mois, les géants de la technologie américaine notamment ont éliminé des dizaines de milliers d’emplois. Vodafone avait annoncé début décembre le départ du précédent dirigeant Nick Read, après quatre ans à la tête du groupe britannique de télécommunications, dans un contexte de contre-performances.
Margherita Della Valle, jusqu’alors directrice financière, avait alors pris le relai par intérim avant d’être confirmée au poste le mois dernier. L’action du groupe reculait de 3,73% à 86,67 pence vers 7h30 TU à la Bourse de Londres. Elle valait presque 200 pence il y a cinq ans.
RFI via CONGO PUB Online
Kamerhe rassure face à la crise de maïs : « le prix de la céréale sera de 19$, transport compris »
A la tête de la délégation gouvernementale dépêchée en Afrique du Sud et en Zambie pour des solutions à la rareté de maïs au Grand Katanga et au Grand Kasaï, le vice-premier ministre à l’économie nationale a planché, devant la presse le lundi 15 mai, sur les efforts du gouvernement pour répondre à la crise.
Soulignant que l’exécutif a, de manière urgente, levé l’option de faciliter les voies et moyens de l’importation de maïs en RDC, Vital Kamerhe a laissé entendre que la population n’aura pas également à s’inquiéter du prix de cette denrée alimentaire.
« Le prix du maïs importé rendu à Lubumbashi, ce sera 19 USD, transport compris », a-t-il dit.
Le VPM à l’économie a affirmé que l’Etat ne va pas acheter et vendre le maïs mais accorder des facilitations, certains allègements, aux opérateurs économiques pour l’importation tant de la céréale que des intrants pour favoriser la production locale.
Il n’est plus que question de quelques jours, a noté Kamerhe, avant que le maïs s’afflue à grande échelle dans les deux parties du pays qui compte 9 provinces au total.
S’agissant de la production locale, ce membre de la team Sama Lukonde a épinglé en quelques mots, la matérialisation du plan d’urgence de la production locale qui sera présenté par le ministre de l’agriculture et dont le coût global est evalué à près d’1 milliard 200 millions $.
Le VPM à l’économie a appelé la population à faire confiance au gouvernement qui se bat, autant que faire se peut, à répondre à leurs préoccupations et concourir à l’amélioration des conditions de vie des congolaises et congolais de tout bord.
Corneille Lubaki
Actu30 via CONGO PUB Online
Le gouvernement suspend certaines taxes pour palier la crise du maïs
Le conseil des ministres du vendredi dernier a adopté des mesures structurelles visant à améliorer la production locale et régler le problème de
l’approvisionnement en farine de maïs dans la durée.
Plusieurs mesures urgentes ont été proposées par le ministère de l’Économie nationale pour soulager les besoins urgents.
Parmi ces mesures, figure entre autres la suspension pour une durée de six mois de tous les droits, taxes et redevances sur l’importation de maïs afin d’inciter les importateurs locaux à accroître leur volume d’importation et la suspension des droits, taxes et redevances à l’importation des intrants et engins agricoles pour réduire les coûts de revient et soutenir la production locale.
Les régions du Grand Kasaï et Grand Katanga font face à une pénurie de farine de maïs depuis quelques mois. Cette situation a conduit à une hausse des prix de cette denrée alimentaire qui est l’un des principaux aliments de base des populations de ces régions.
Un sac de farine de maïs de 25kg est passé de 20.000 francs à 95.000 francs.
Face à cette situation, le gouvernement central avait dépêché une équipe des ministres en Zambie et en Afrique du Sud.
Dieumerci Diaka
Infos via CONGO PUB Online
L’Ouganda évalue ses besoins en financements climatiques d’ici 2030 à 28,1 milliards $
Durement touché par les effets néfastes du dérèglement climatique, Kampala prévoit de lever au moins 4 milliards de dollars au niveau national et de mobiliser le reste auprès de bailleurs de fonds et d’investisseurs privés étrangers.
L’Ouganda aura besoin de 28,1 milliards de dollars pour financer ses projets d’adaptation aux impacts du changement climatique et de réduction de ses émissions de gaz à effets de serre, d’ici la fin de la décennie en cours, a estimé le ministère des Finances dans un communiqué publié ce mardi 9 mai.
« Ces financements sont nécessaires pour mettre en œuvre des mesures d’adaptation et d’atténuation dans des secteurs tels que l’énergie, la sylviculture et l’agriculture », a-t-on précisé de même source.
Kampala prévoit dans ce cadre de lever au moins 4 milliards de dollars au niveau national et de mobiliser le reste auprès de bailleurs de fonds et d’investisseurs privés étrangers.
« Globalement, la mobilisation du financement climatique auprès de sources publiques s’avère futile, la plupart des financements étant fournis sous forme de prêts plutôt que de subventions », a indiqué le ministère des Finances, soulignant la nécessité de « déployer plus d’efforts pour impliquer efficacement le secteur privé ».
L’Ouganda vise une réduction de 25 % de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, ce qui correspond à une réduction absolue de 36,75 millions de tonnes d’équivalent CO2 (MtCO2e). Ce pays enclavé d’Afrique de l’Est au climat tropical enregistre de plus en plus des phénomènes climatiques extrêmes comme les inondations dévastatrices, les glissements de terrains et les périodes de sécheresse plus longues.
Agence Ecofin via CONGO PUB Online
Devant un parterre de journalistes et en présence de plusieurs officiels de leurs pays respectifs, les présidents Mokgweetsi et Félix Tshisekedi ont affirmé ce mardi au cours d’une conférence de presse conjointe leur volonté d’établir un partenariat stratégique entre le Botswana et la RDC dans 6 domaines à savoir : l’agriculture, les mines , l’éducation, la défense et la sécurité.
Les deux chefs d’Etat ont manifesté leur volonté de tisser des liens économiques profitables à leurs deux pays.
En agroalimentaire par exemple, la filière de viande bovine est l’une des meilleures en Afrique d’autant plus que le Botswana est le rare pays qui exporte sa viande à l’Union Européenne.
La prosperité du Botswana , résultat d’une gestion efficiente des ressources naturelles et le développement d’une chaîne de valeurs est une vraie source d’inspiration pour la RDC, a dit le président Tshisekedi.
Le forum économique du 11 mai qui mettre en face les opérateurs économiques congolais et botswanais est l’occasion indiquée pour réfléchir sur des pistes de collaboration.
Dans le secteur de la sécurité,
le président Félix Tshisekedi a apprécié le rôle que joue le Botswana au sein de la Sadc.
A l’occasion du « State Banquet » à l’honneur du président Tshisekedi, le chef de l’Etat congolais a déclaré que cette visite d’Etat est l’occasion pour lui de rendre hommage à un Chef de l’Etat et à un pays qui sont des modèles en Afrique.
Le secteur des mines est celui qui offre le plus d’opportunités d’échanges étant donné que la RDC et le Botswana présentent plusieurs similitudes en terme de richesses du sous-sol.
» La RDC veut s’inspirer du modèle botswana dans la gestion de ses ressources naturelles, mon souhait est de voir la RDC commencer à extraire ses resources et les traiter localement avant de les exporter « , a affirmé le président Tshisekedi.
L’inauguration de la nouvelle ambassade de la RDC à Gaborones matérialise le rapprochement voulu par les présidents Mokgweetsi et Tshisekedi.
Actu 7 via CONGO PUB Online
La rareté de maïs qui frappe l’espace Katanga et Kasaï était également évoqué lors du briefing presse animé lundi par le porte-parole du gouvernement.
Le porte-parole du gouvernement a parlé d’une main noire.
« Quelqu’un avait décidé qu’on on ne vend plus le maïs au Congo et on ne laisse plus passer le maïs importé. Ce qui vient par exemple de l’Afrique du Sud, c’est politique parce qu’il y a un objectif clair de semer la tension et soulever la population », a déclaré Patrick Muyaya, estimant que la même Zambie vend le maïs au Kenya, à l’Éthiopie et à d’autres pays de l’Afrique de l’Est.
D’après Patrick Muyaya, au-delà du partenariat qui sera développé avec la Zambie et l’Afrique du Sud, le gouvernement s’active à réquisitionner plusieurs hectares dans toutes les provinces du pays pour la production locale.
Une délégation du gouvernement composée de neuf ministres, s’était rendu le week-end dernier en Afrique du Sud et Zambie où le ministre de l’Economie Vital Kamerhe dit avoir développé des contacts, qui ont abouti à conclure des accords.
Yvette Ditshima
Infos via CONGO PUB Online
Afrique: la Zlecaf pourrait permettre 50% d’échanges en plus sur le continent (FMI)
La mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pourrait permettre une hausse de plus de 50% des échanges commerciaux entre les pays du continent, selon un rapport publié vendredi par le Fonds monétaire international (FMI).
Elle aurait également, une fois totalement opérationnelle, un effet important sur les échanges commerciaux entre l’Afrique et le reste du monde, avec une hausse des exportations de 29% et des importations de 7%. La conséquence serait une hausse « de plus de 10% » du PIB réel médian par habitant, souligne également le rapport.
L’accord de création de la ZLECAf prévoit la suppression progressive de la quasi totalité des droits de douane sur cinq ans pour les pays les plus développés et sur dix ans sur les autres. Il été signé par l’ensemble des pays africains, à l’exception notable de l’Erythrée, et ratifiée par l’immense majorité d’entre eux et en particulier les principales économies du continent, telles que l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Egypte, le Kenya ou encore le Nigéria.Sa mise en place a cependant pris du retard: initialement prévue au 1er juillet 2020, elle est devenue réalité le 1er janvier 2021, du fait de la pandémie de Covid-19.
Le Fonds rappelle cependant qu’afin de parvenir à obtenir un tel impact, les Etats africains devront accompagner la mise en place de l’accord d’une série de réformes : « si la réduction des barrières tarifaires et non tarifaires s’accompagne d’une amélioration notable du climat des affaires, les gains pour les pays seraient nettement plus élevés » avec ces réformes, insiste ainsi le rapport.
Sans ces réformes, l’impact de la ZLECAf sera moindre. La simple réduction des barrières, tarifaires ou non, permettra aux échanges entre pays africains de ne progresser que de 15%, avec à la clé une hausse de 1,25% du PIB réel médian par habitant.
Afin de saisir l’ensemble des opportunités, « il faudra investir dans le capital physique et humain, créer un cadre robuste sur le plan macroéconomique (…) et moderniser le dispositif de protection sociale afin de soutenir les plus vulnérables pendant la phase de transition », insiste le rapport
Africanews via CONGO PUB Online
Tunisie : les investissements directs étrangers ont augmenté à 215 millions $ au 1er trimestre 2023 (+10,2%)
L’ensemble des secteurs d’activité économique ont attiré plus d’IDE à l’exception de celui de l’énergie, qui a connu une régression à cause de l’arrêt quasi total de l’attribution des permis de recherche des hydrocarbures.
Le flux des investissements directs étrangers (IDE) vers la Tunisie a atteint 652,9 millions de dinars (215 millions de dollars) au premier trimestre 2023, en hausse de 10,2% par rapport à la même période de 2022, selon des données publiées le mercredi 3 mai par l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA).
Tous les secteurs ont capté plus d’IDE durant les trois premiers mois de l’année en cours, à l’exception de celui de l’énergie qui a connu une régression à cause de l’arrêt quasi total de l’attribution des permis de recherche des hydrocarbures, a-t-on précisé de même source.
Avec 300 millions de dinars, le secteur des services arrive en tête des secteurs ayant attiré le plus d’IDE entre le 1er janvier et le 31 mars 2023, devant l’industrie (234,6 millions de dinars), l’énergie (116,9 millions) et l’agriculture (0,5 million).
La FIPA a par ailleurs indiqué que les investissements de portefeuille (acquisitions des obligations ou des actions d’une entreprise dans une optique de placement, sans volonté de la contrôler) ont atteint 33,6 millions de dinars au premier trimestre 2023, ce qui représente une hausse de 917% par rapport à la même période de 2022
Africanews via CONGO PUB Online
La production de café a bondi cette année au Togo, en Côte d’Ivoire et en Guinée, mais elle a chuté au Cameroun (rapport)
Au cours de l’année caféière écoulée, la production des pays africains a baissé à un rythme moins important que celui enregistré à l’échelle mondiale. Durant la prochaine campagne, la production du continent devrait augmenter de 1,4%, grâce notamment à la « renaissance » de la filière dans certains pays comme le Togo et l’Angola.
L’Afrique a légèrement augmenté sa part dans la production mondiale de café durant la campagne 2021/2022, grâce notamment à une baisse de sa production moins importante que celles enregistrées dans d’autres régions du monde, a souligné l’Organisation internationale du café (OIC) dans son rapport « Coffee report and outlook » publié le 17 avril dernier.
Le rapport précise que le continent a produit 19,13 millions de sacs de 60 kg durant la campagne caféière écoulée contre 19,28 millions de sacs au cours de la campagne précédente, ce qui représente une baisse de 0,8% d’une année à l’autre.

L’Afrique a ainsi porté sa part dans la production mondiale à 11,4% durant l’année caféière 2021/2022 contre 11,3% au cours de l’année précédente. Avec une part de 46,1%, l’Amérique du Sud reste la plus grande région productrice de café à l’échelle planétaire, devant l’Asie & Pacifique (30,9%), l’Amérique du Sud, et les Caraïbes, l’Amérique centrale et le Mexique (11,7%) et l’Afrique (11,4%).
A l’échelle mondiale, la production du grain noir a enregistré un recul de 1,4%, pour s’établir à 168,48 millions de sacs, en raison notamment du rythme de production biennal de la rubiacée et des conditions météorologiques défavorables dans certaines régions clés comme l’Amérique du Sud et les Caraïbes, Amérique centrale & Mexique.
L’Arabica en baisse, le Robusta en hausse
La quasi-stabilité de la production de café en Afrique cache de fortes disparités entre les pays producteurs. Les volumes récoltés ont par exemple bondi de 55,9% au Togo, de 41,9% en Côte d’Ivoire et de 35,8% en Guinée. Ils ont cependant chuté de 34,3% au Cameroun, de 12,5% à Madagascar et de 10% en Ouganda.

Le rapport souligne également que les deux principales variétés de café ont connu des trajectoires différentes durant la dernière campagne.
La production d’Arabica a diminué de 7,2% au cours de l’année caféière 2021/22, à 94,3 millions de sacs. Il s’agit de la plus forte baisse de la production de cette variété depuis 19 ans. Les plus fortes hausses de la production d’Arabica ont été enregistrées au Timor oriental, en Angola, en Equateur, au Zimbabwe et au Yémen.
Durant la campagne 2021/2022, la production de Robusta a en revanche augmenté de 7,1%, à 74,2 millions de sacs, grâce notamment à la hausse de la production en Asie et en Océanie.
Les plus fortes augmentations de production de Robusta ont été répertoriées au Timor oriental, au Togo, en Côte d’Ivoire et en Guinée.
Pour la campagne 2022/2023, l’OIC prévoit une hausse de 1,7% de la production mondiale de café, à 171, 26 millions de sacs. La production devrait augmenter de 1,4% en Afrique, de 6,2% en Amérique du Sud et de 0,4% dans la région Caraïbes, Amérique centrale & Mexique. Elle devrait toutefois chuter de 4,6% dans la région Asie & Pacifique.
Hausse de la consommation en Afrique
Le rapport révèle d’autre part que la consommation mondiale de café a augmenté de 4,2 % au cours de l’année caféière 2021/2022 pour atteindre 175,6 millions de sacs de 60 kg, grâce à la levée des restrictions sanitaires et au rebond de la croissance économique.
En Afrique, la consommation a enregistré une hausse de 2,6% durant l’année caféière écoulée, à 12,87 millions de sacs. La Côte d’Ivoire est le pays africain qui a enregistré la plus forte progression de la consommation en glissement annuel (+50 %). Ce pays d’Afrique de l’Ouest est suivi par le Cameroun (25,5 %), le Maroc (14,7 %), l’Afrique du Sud (12,8 %), le Nigeria (9,8 %) et l’Egypte (9,5%).
Les plus grands consommateurs de café sur le continent sont, dans l’ordre, l’Ethiopie, l’Algérie, l’Egypte, le Maroc, l’Afrique du Sud et la Tunisie. Ces six pays représentent ensemble près de 75 % du volume total consommé sur le continent africain.
L’OIC s’attend par ailleurs à ce que la consommation de café augmente de 1,7% à l’échelle planétaire durant l’année caféière 2022/2023. En Afrique, la consommation devrait augmenter de 4,1%, à 13,4 millions de sacs de 60 kg.
Agence Ecofin via CONGO PUB Online





