L’empire médiatique de Sean Combs s’est effondré ce vendredi 3 octobre 2025. Le producteur et rappeur, icône du hip-hop, a été condamné à une peine de quatre ans et deux mois d’emprisonnement pour avoir contraint des femmes à participer à des marathons sexuels.
Un système criminel organisé
Au cœur du procès : l’organisation de ce que P. Diddy appelait des « freak-offs » ou « hotel nights ». Le tribunal a retenu qu’il forçait ses compagnes, dont la chanteuse Cassie et une femme identifiée comme « Jane », à des relations sexuelles avec des prostitués masculins, tandis qu’il se masturbait ou filmait les scènes.
Des victimes toujours traumatisées
« Je fais toujours des cauchemars, j’ai des flashbacks quotidiens », a écrit Cassie dans une déclaration lue à l’audience. Le juge Arun Subramanian a reconnu que ces crimes avaient causé « un tort irréparable » aux victimes, dont les traumatismes persistent.
Une défense basée sur le « style de vie »
La stratégie des avocats de P. Diddy n’a pas nié les faits, mais a tenté de les présenter comme relevant d’un « style de vie polyamoureux » consenti. Une argumentation rejetée par le jury, qui a vu dans les preuves – enregistrements vidéo et témoignages accablants – un système de contrainte et de terreur.
Apparu vieilli et la barbe blanche, l’ex-magnat a présenté des excuses, qualifiant ses actes de « répugnants, honteux et maladifs ». Malgré cela, la perspective d’une grâce présidentielle de Donald Trump semble compromise, ce dernier ayant déjà qualifié P. Diddy de « très malveillant ».
Par Pascal Kabeya
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