L’artiste musicien Fally Ipupa a apporté des clarifications nécessaires concernant l’organisation financière de son méga-concert prévu au Stade de France le 2 mai 2026, démentant catégoriquement tout soutien financier du gouvernement congolais.
Une production entièrement privée
Selon les proches de l’artiste, la production du concert est intégralement assurée par Gérard Drouot, producteur français de renom, avec le soutien de l’équipe managériale de Fally Ipupa composée de :
- Madina Djoboungué (manager)
- Eddy Badiata (directeur marketing)
- Manon Loubaki (assistante et relations publiques)
Démenti formel
Dans une déclaration ferme, l’équipe de l’artiste affirme : « Tout est parfaitement organisé, mis en place et rien ne manque. L’artiste et son équipe ne reconnaissent pas le document qui a circulé et n’ont à aucun moment sollicité un financement. »
L’équipe réagit ainsi à un prétendu document signé par la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Yolande Elebe, sollicitant une somme de 985 000 dollars américains auprès du gouvernement congolais.
Appel à vérifier les sources officielles
Pour éviter toute confusion, l’équipe de Fally Ipupa a spécifié les seules sources officielles d’information :
- Fally Ipupa lui-même via ses pages officielles
- La production Gérard Drouot
- L’équipe managériale
- Le Stade de France
« Toute autre information qui ne provient pas de ces sources doit être considérée comme non officielle et potentiellement fausse », ont-ils insisté.
Un investissement conséquent
Selon les révélations d’un créateur de contenu français, le coût total de l’événement s’élèverait à environ 5,2 millions d’euros, incluant :
- 500 000 € pour la location du stade
- 2 millions d’euros pour la scène, production et technique
- 1,5 million d’euros pour les artistes et équipes
- 1 million d’euros pour la sécurité, logistique et marketing
- 200 000 € de frais annexes
Un exploit historique
Fally Ipupa deviendra ainsi le premier artiste congolais résidant à Kinshasa à se produire au Stade de France, après avoir déjà conquis plusieurs salles mythiques françaises dont l’Olympia, le Zénith, Bercy et la Paris La Défense Arena.
Cette clarification intervient dans un contexte où la transparence dans la gestion des fonds publics reste un enjeu majeur en RDC, et où l’artiste entend préserver l’intégrité de son projet artistique.
Par Marc Etumba, correspondant à Kinshasa
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