Plusieurs organisations de défense des droits humains montent au créneau pour dénoncer l’expulsion de la journaliste française Sonia Rolley, travaillant pour Reuters, expulsée de Kinshasa, mardi 8 novembre, par les autorités de la République démocratique du Congo (RDC).
D’après Amnesty International, cette organisation de défense des droits de l’Homme, « cette décision des autorités illustre le climat dangereux dans lequel évoluent les médias en RDC ».
Elle exhorte « les autorités congolaises à revenir sur leur décision et à permettre à Sonia Rolley de continuer à faire son travail ». La journaliste française a été expulsée mardi 08 novembre.
De son côté, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme « note également les difficultés rencontrées par d’autres correspondants de la presse étrangère pour obtenir ou renouveler leurs accréditations et exercer leur métier librement en RDC ».
En outre, il encourage les autorités à « maintenir un environnement sécurisé et propice à l’exercice de la liberté d’informer, éléments essentiels d’une société démocratique ».
Selon la Direction générale de migration (DGM), auteur de la décision de cette expulsion, qui a été contactée par nos confrères de Scooprdc.net, il ressort que Sonia Rolley était déjà en possession d’un visa de séjour d’ailleurs de courtoisie déjà expiré depuis le 25 octobre dernier. Ce qui n’est pas tolérable dans aucun pays européen, y compris la France son pays.
Joe Kazumba
CONGO PUB Online






