Le président de la chambre haute du parlement congolais Bahati Lukwebo est sorti de son silence pour fustiger la réaction du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur le régime de notification. Pour lui, la RDC est victime d’un complot au niveau international. Il invite les Congolais à ne compter que sur eux-mêmes pour changer la situation et non compter toujours sur les autres.
« Nous allons suivre de près cette question. Les sénateurs veulent savoir si ce système de notification est applicable à tous les États (…). Pourquoi seulement la RDC ? Ceci rejoint ce que j’ai toujours dit, nous sommes l’objet d’un complot international et total et ça doit nous interpeller pour que nous-mêmes nous puissions nous prendre en charge », a déclaré Modeste Bahati Lukwebo, président du Sénat.
Et de poursuivre : « La journaliste Colette Braeckman a écrit et rappelé ce que nous sommes censés tous connaître, nous ne pouvons compter que sur nous même, d’où nous devons chacun et chaque personne, chaque Congolais et Congolaise intérioriser cette question. En conséquence, nous ne devons pas seulement parler mais nous devons agir, nous devons changer pour que nous réalisions que le danger est là et qu’il reste à nous emporter ».
Notons que l’ancien président kényan Uhuru Kenyatta a achevé lundi 14 novembre sa mission de deux jours à Kinshasa. Il a consulté des ministres, des diplomates, ainsi qu’une quarantaine de représentants des communautés des deux Kivu et de l’Ituri. Le facilitateur appelle les groupes armés actifs dans l’Est République démocratique du Congo à « déposer les armes ».
Joe KAZUMBA
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