Le M23 déclare ne pas être obligé par ce document de Luanda puisqu’il rappelle qu’il n’était pas à la table des négociations. Concernant la fin des hostilités, le porte-parole du mouvement Lawrence Kanyuka explique que s’il n’y a pas d’attaques contre ses positions, le M23 respectera un cessez-le-feu qu’il dit d’ailleurs appeler de ses vœux depuis plusieurs semaines.
Concernant le repli, le mouvement est catégorique, pas de retrait en l’état. « Si le gouvernement congolais veut négocier, il doit le faire directement avec nous », rappelle le porte-parole qui ajoute que c’est leur position depuis le début des hostilités.
Mercredi 23 novembre à Luanda, le président congolais Félix Tshisekedi et le ministre rwandais des Affaires étrangères Vincent Biruta, reçus par le président angolais et médiateur désigné par l’Union africaine, João Lourenço sont parvenus à une feuille de route concernant la situation sécuritaire à l’est de la République démocratique du Congo. Les participants ont proposé notamment la cessation des hostilités et un retrait du M23. Des décisions que les rebelles ont rejetées.
La déclaration finale de ce sommet de Lunda présente un calendrier : cessation des hostilités « en général » le 25 novembre à 18h, retrait du M23 des « zones occupées » et son « repli dans ses positions initiales », c’est-à-dire vers Sabyinyo côté RDC, au plus tard le 27 novembre.
Le 30 novembre, l’ensemble des groupes armés en RDC doivent déposer les armes et le M23 doit être désarmé et cantonné. Le 2 décembre, c’est le retour prévu des populations déplacées et le 7 décembre, les consultations politiques entre le gouvernement congolais et les groupes armés, autrement dit le processus de Nairobi, doivent reprendre.
RFI via CONGO PUB Online






