En séjour en Europe, Moïse Katumbi, président du parti « Ensemble pour la République » a annoncé, ce vendredi 17 décembre 2022, sa candidature à la présidentielle de décembre 2023, dans une interview avec les journalistes Marc Perelman de France 24 et Christophe Boisbouvier de RFI.

Moïse Katumbi a annoncé sur RFI et France 24 qu’il est candidat à la présidentielle du 20 décembre 2023. « Je suis candidat, car la situation du Congo est chaotique et car je dois sauver un peuple en danger », a-t-il déclaré. Le président du parti « Ensemble pour la République », qui met en avant son bilan de gouverneur et son expertise, affirme avoir « une vision et un programme » pour « reconstruire l’armée et la sécurité du pays » et pour « créer des emplois et refaire les infrastructures ».

Moïse Katumbi précise sur RFI et France 24 qu’il quitte l’Union Sacrée – la coalition présidentielle qui soutient la candidature du président sortant Félix Tshisekedi – et que sa propre candidature sera « avalisée » par un congrès de son parti « Ensemble pour la République », à partir de ce lundi 19 décembre à Lubumbashi.

Concernant le calendrier du processus électoral publié par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avec les élections le 20 décembre 2023 – jugée intenable par la plupart des observateurs internationaux- Moïse Katumbi a dit espérer que « la CENI sera à la hauteur », rappelant qu’il « reste une année » pour organiser la tenue de « bonnes élections ».

Un temps à l’opposition au sein de Lamuka aux côtés de Martin Fayulu et Adolphe Muzito avant de basculer vers l’Union sacrée, de Félix Tshisekedi à l’Union sacrée, l’ancien Gouverneur du grand Katanga annonce qu’il quitte la coalition au pouvoir et que sa propre candidature sera avalisée par un congrès de son parti Ensemble pour la République ce lundi 19 décembre à Lubumbashi.

Il rejoint ainsi la liste d’autres personnalités politiques qui se sont déjà annoncés candidats à l’élection présidentielle contre, sans surprise, Félix Tshisekedi qui vise un second mandat à la magistrature suprême.

Martin Fayulu, Adolphe Muzito, Matata Ponyo, Franck Diongo, Noël Tshiani et bien évidemment Jean-Marc Kabund ont également annoncé les couleurs. La liste pourra encore s’allonger.