La capitale soudanaise tremblait encore mardi soir sous les tirs et les explosions.
Au quatrième jour d’une lutte de pouvoir entre deux généraux toujours indifférents aux appels à un cessez-le-feu, les combats ont fait près de 200 morts.
Les FSR ont accusé l’armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, d’avoir « violé la trêve », alors que leurs propres hommes continuaient de tirer à l’arme lourde dans les rues, selon des témoins.
Stephane Dujarric, porte-parole de l’ONU a déclaré que Volker Perthes (le représentant spécial de l’ONU) restera à Khartoum pour dialoguer avec les généraux Al-Burhan et Hamdan Daglo, ainsi qu’avec d’autres États membres clés sur le terrain, afin d’obtenir « une désescalade et une cessation immédiates des combats ».
La Croix-Rouge et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont appelé les belligérants à garantir l’accès aux personnes dans le besoin, alors que les combats se concentrent à Khartoum et dans la région du Darfour (ouest).
Selon des médecins, »16 hôpitaux seraient désormais hors service », à l ‘échelle du pays.
Le patron de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a dénoncé « le pillage de certains établissements de santé et l’utilisation d’autres à des fins militaires ».
Africanews via CONGO PUB Online