Le Mini-kongo, Fabrice Zombi Kavabioko est aux arrêts depuis quatre (4) jours. À en croire l’un de ses proches collaborateurs et son avocat qui livrent l’information, le Mani-Kongo est actuellement détenu par les services de sécurité au camp Tshatshi, à Kinshasa.
Les vraies raisons de son arrestation n’ont pas encore été communiquées par les sources officielles. Selon le porte-parole de la cour royale Mani Kongo, Maître Senghor Malemba qui sollicite l’implication du Chef de l’État pour obtenir la libération de son envoyé spécial à Kwamouth, il s’agit des raisons politiques.
« (…) Nous dénonçons avec la dernière énergie l’arrestation de notre Roi, Sa Majesté Kavabioko Fabrice Zombi placé en détention au camp Tshatshi sans visite de sa femme, de ses enfants ni de ses avocats », a-t-il déclaré
Pour Maître Senghor Malemba, le Roi Mani Kongo est un témoin gênant. « Nous prenons à témoin la communauté nationale et internationale que Sa Majesté est arrêtée parce qu’il est témoin gênant des massacres de Kwamouth avec certaines complicités des politiciens qui ne veulent pas les élections que le Chef de l’État pourrait organiser dans le pays », a-t-il lâché, avant d’ajouter que « cet acte de bravoure ne pourrait pas coûter sa tête, c’est pourquoi nous demandons sa libération immédiate et sollicitons l’implication du Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Félix Tshisekedi pour la libération de Sa Majesté Kavabioko Zombi, son envoyé spécial dans le conflit Teke-Yaka ».
Profitant de l’occasion, le porte-parole de la cour royale Mani Kongo a invité tout l’espace Grand Bandundu ainsi que la cour royale Mini Kongo de se réunir autour de leur chef pour une cause juste.
Fabrice Zombi a été convié à prendre part à une réunion du Conseil National de Sécurité (CNS) sur la situation sécuritaire à Kwamouth. Mais arrivé sur place, il a été désagréablement surpris pourtant chef de la mission dépêchée dans le Grand Bandundu par le Gouvernement pour rétablir la paix et la cohabitation pacifique entre les deux (2) communautés en conflit.
Les atrocités entre Teke et Yaka ont débuté en juin 2022. Entre juin 2022 et mars 2023, ce conflit a fait au moins trois cents (300) morts.
Cink Inkonge
ACTU 7 via CONGO PUB Online