Le programme du Gouvernement central « Kinshasa zéro trou » a déjà été réalisé à hauteur de 84 %.
Cette précision a été fournie par le Ministre des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction (ITPR), Alexis Gisaro, au cours du briefing organisé, le jeudi 9 novembre 2023, par son collègue de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya.
D’après le Ministre Alexis Gisaro, quarante-deux (42) artères ont été identifiées pour ce programme. Au total, 82 kilomètres de routes à réhabiliter dans le cadre des infrastructures, a-t-il expliqué.
Le projet « Kinshasa trou zéro » a été subdivisé en deux lots dont le premier lot est complètement achevé. Il s’agit de quelques avenues, entre autres, l’entrée de N’Djili, OUA 1 et 2, Basoko, Uvira et Victoire, pour le seul cas de la ville de Kinshasa.
A en croire le Ministre congolais des Infrastructures, le second lot a été réalisé à plus de 80%. C’est le cas des avenues Allée verte dans la commune de Ngaliema et bien d’autres dans la capitale.
Tout en reconnaissant le déficit d’infrastructures en termes de voiries, Alexis Gisaro a souligné que le Gouvernement a reçu la mission express du Président de la République de tout mettre en oeuvre pour lutter contre le phénomène des embouteillages. Il a été notamment question de pouvoir réhabiliter, moderniser et entretenir les voiries existantes afin d’atteindre l’objectif afin de fluidifier la circulation.
« Nous avons mis en place différents projets. Dans ces projets, les financements sont de trois ordres : des projets financés en ressources propres (soit du Trésor public, soit du Fonds national d’entretien routier, soit du programme sino-congolais). Deuxième source de financement, ce sont les partenariats public-privés. Troisièmement, le programme sino-congolais. Dans le cadre de ce programme, nous avons décidé d’échanger nos ressources et les infrastructures. Nous avons enfin les financements par les bailleurs de fonds. », a dit le Ministre Alexis Gisaro.
Parmi les projets d’envergure, le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction a notamment évoqué les projets en ressources propres « Kinshasa zéro trou » et « Points chauds » financés par le FONER.
Alexis Gisaro a aussi énuméré la réhabilitation de l’avenue Nzolama visant le désenclavement du Camp Luka et bien d’autres projets réalisés en partenariat public-privé dont Tshilejelu, un projet pilote à Kinshasa et dans les villes dans l’espace Kasaï où il est à un niveau de réalisation de 45%.
Évoquant le volet routes, Alexis Gisaro a noté les avancées avec la route Kasindi-Beni-Butembo.
« Cette route est en pleine réhabilitation. Si tout va bien, à partir du 19 novembre 2023, des travaux d’asphaltage de la route nationale numéro 4 compris entre Béni et Kisangani. L’autre projet des routes, c’est la route nationale numéro 1. Nous sommes entrain de la construire progressivement. Aujourd’hui, quand vous quittez Kinshasa pour l’espace Kasaï, la route est à 80% achevée. », a-t-il précisé.
Le Ministre Alexis Gisaro prévoit une descente le 14 novembre à Mbuji-Maji pour lancer les travaux de modernisation de la route nationale numéro 2 qui quitte Mbuji-Maji et va à Bukavu.
« Nous avons commencé par la route nationale numéro 1, nous voulons qu’elle soit connectée à la route nationale 2 », a-t-il dit.
En outre, Alexis Gisaro a annoncé un grand projet d’acquisition d’engins et d’équipements pour l’Office des routes de l’OVD.
« L’Office des routes et l’OVD souffrent aujourd’hui du déficit en équipements. Nous avons, dans le cadre d’un partenariat public-privé, signé un contrat d’acquisition de 5.600 engins dont 115 sont déjà présents à Kinshasa et nous avons déjà commencé à les déployer. » a-t-il annoncé.
Pour sa part le Ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a partagé la vision du Gouvernement en matière de développement des infrastructures, abordant des sujets touchant à l’importance des infrastructures pour « stimuler l’économie, créer des emplois et améliorer la qualité de vie des Congolais ».
Il est également revenu sur les efforts du Gouvernement pour attirer les investissements nationaux et étrangers dans le secteur des infrastructures.
Quoi qu’il soit, il reste convaincu que « l’impact de ces initiatives est déjà perceptible ».
Pour le Ministre Muyaya, « les nouvelles routes et les améliorations apportées aux infrastructures de transport ont considérablement réduit les temps de trajet dans de nombreuses régions, favorisant ainsi les échanges commerciaux et l’accès aux services essentiels tels que les hôpitaux et les écoles. »
AGNES KAYEMBE
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