L’enveloppe mensuelle de paie des enseignants du Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) s’est accrue de 238% passant de 70,1 milliards de Francs congolais (CDF) (28 millions USD) à 236,7 milliards de Francs congolais (CDF) (94,6 millions USD).
Cet accroissement remarquable de l’enveloppe mensuelle de paie des enseignants est dû aux diverses actions menées par le Gouvernement congolais dans l’implémentation du programme de la gratuité de l’enseignement primaire en République Démocratique du Congo (RDC).
Dans son discours sur l’état de la nation du 14 novembre 2023, le Président de la République, Félix Tshisekedi, est revenu sur ces actions menées par le Gouvernement au cours des cinq dernières années.
En premier lieu, le Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, a évoqué la prise en charge à ce jour par le Trésor public, et cela avec les efforts propres du Gouvernement, de 279.145 enseignants nouvelles unités (N.U.) aussi bien du niveau maternel, primaire que secondaire, y compris le personnel des Bureaux Gestionnaires.
Des vagues successives de prise en charge des professionnels de la craie blanche, déclenchées depuis la mise en œuvre de la gratuité, ont ainsi porté à 68 pourcent, le taux d’accroissement des effectifs des agents payés du sous-secteur de l’EPST.
Ainsi, les effectifs des enseignants payés sont passés de 410.254 à 689.399. Ensuite, il y a eu la révision à la hausse des salaires de base de tous les enseignants, l’octroi des indemnités de transport et de logements aux enseignants des chefs-lieux des provinces, l’octroi de la prime de brousse à ceux des territoires, ainsi que le paiement de la prime
de la gratuité aux enseignants du primaire.
D’après le Président Tshisekedi, au cours de son premier quinquennat, le salaire moyen d’un enseignant est passé de 159.662,67 CDF à 408 689,67 CDF.
Concernant le bon fonctionnement des écoles, trois actions d’envergure menées méritent d’être signalées.
D’abord, le réajustement des frais de fonctionnement des écoles primaires qui ont conduit à une augmentation faisant passer de 45 000 CDF à :
• 200.000 CDF pour les écoles de 1 à 11 classes soit une augmentation de 344 % ;
• 420.190 CDF pour les écoles de 12 à 18 classes, soit une augmentation de 834 % ;
• 620.190 CDF pour les écoles de 19 classes ou plus soit une augmentation de 1 278 % ;
• 2.450.000 CDF pour les écoles de prestige, soit une augmentation de 5 344 %.
A ce cela s’ajoute l’octroi de 10.000.000 CDF comme frais de fonctionnement à chaque école officielle de référence et l’extension de la gratuité aux écoles primaires consulaires par l’octroi de 7.000.000 CDF comme frais de fonctionnement.
Mitterrand MASAMUNA
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