La question du lotissement des terres par les autochtones Bakwanga devient monnaie courante dans la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental.
Le dernier cas en date est celui du terrain de l’école primaire Inga, située dans la commune de Bipemba. Ici, les autochtones Bakwanga ont déjà amorcé le lotissement, menaçant même l’école de disparition. Cette façon de procéder n’a pas enchanté les conseillers communaux de Bipemba. Ils se sont levés pour dire catégoriquement non à ce « lotissement anarchique », mettant l’accent sur l’importance cruciale que joue cette école dans l’éducation et la formation des enfants de ce coin de la ville.
Ces conseillers communaux proposent par contre la meilleure protection du terrain de cette école, en vue d’y construire d’autres bâtiments pour améliorer les conditions d’études des élèves.
Il n’y a pas longtemps, la Bourgmestre de la commune de Bipemba, Irène Mbalayi Malaba, avait réuni autour d’une table les conseillers communaux de sa juridiction et les autochtones Bakwanga, afin de discuter de la situation et trouver une solution idoine. Au terme de cette rencontre, une résolution avait été trouvée. Il s’agissait de l’arrêt immédiat du lotissement du terrain de l’EP Inga, initié par les Bakwanga.
Mais sur terrain, il semble que cette décision n’est pas respectée. C’est ainsi que des voix se lèvent pour décrier cette attitude méchante et sauvegarder le patrimoine de cette école réunissant une grande quantité d’élèves.
Il faut également rappeler que les autochtones Bakwanga avaient, il y a peu, initié le lotissement sur le terrain de l’Ecole Secondaire Général des Techniques de la Kanshi (ESGTK). Cette situation avait suscité des vives tensions entre les élèves de cet établissement et les lotisseurs.
Jacob Séraphin Nkita
Actu 7 via CONGO PUB Online