Au Moyen-Orient, on n’a jamais été aussi proches d’un accord permettant une trêve, affirme le président américain Joe Biden. Selon la déclaration conjointe qui a été publiée à Doha, les États-Unis proposent un projet pour rapprocher les positions. Et les parties devraient se retrouver la semaine prochaine dans la capitale égyptienne pour finaliser un accord. « Dire qu’on approche d’un accord de trêve est une illusion », a cependant déclaré, samedi 17 août, un haut responsable du Hamas.
Dans l’entourage du Premier ministre israélien Netanyahou, on souligne qu’il n’y a pas de nouvelles exigences israéliennes. Les négociations achoppent toujours sur deux points principaux qu’Israël présente comme des conditions essentielles. La question du « corridor de Philadelphie » que les Israéliens veulent continuer à contrôler. Il s’agit d’une bande de territoire qui longe la frontière avec l’Égypte au sud de l’enclave palestinienne.
Et également le retour des Gazaouis du sud vers le nord de la bande de Gaza. Par ailleurs, et c’est un troisième point, l’identité des détenus palestiniens qu’Israël devra libérer dans le cadre d’un accord pourrait mettre en danger la coalition du Premier ministre Netanyahou.
En Israël néanmoins, on parle de progrès significatifs qui ont été accomplis pendant cette session de pourparlers dans la capitale qatarienne sans pour pourtant qu’il n’y ait eu de percée majeure. Et on espère que les médiateurs vont réussir à convaincre le Hamas d’accepter cette position pour pouvoir mettre en œuvre un accord.
Le secrétaire d’État Antony Blinken attendu en Israël ce soir
Antony Blinken a une mission double lors de cette nouvelle visite qui a été retardée de quelques jours. Tout d’abord bien sûr peaufiner les détails de l’accord de trêve et des libérations des otages. Mais aussi des efforts pour éviter ou du moins temporiser la déflagration dans la région. Sa présence en Israël en cette période est en soi un message très fort adressé à l’Iran et au Hezbollah. Il doit rencontrer demain Benyamin Netanyahou. Et comme à chacune de ses visites depuis le 7 octobre il s’entretiendra avec les familles d’otages. Il entretient avec ces proches des 115 captifs des relations particulièrement chaleureuses.
RFI via CONGO PUB Online