Dans le procès contre le coup d’État manqué du 19 mai 2024 mené par Christian Malanga et sa bande, la peine de mort a été prononcée, Le Tribunal militaire de garnison Kinshasa/Gombe a prononcé, ce vendredi, son verdict final dans l’affaire du coup d’état manqué dans la capitale congolaise.
Le verdict est tombé ce 13 septembre, peu après 17 heures, dans l’enceinte de la prison militaire Ndolo,. Dans le procès lié à la « tentative de coup d’État » survenue le 19 mai dernier en RDC, « Le tribunal prononce la peine la plus forte : la peine de mort », a répété, à la lecture du verdict, le major Freddy Ehume, président du tribunal qui a siégé pendant toute la durée du procès. 37 prévenus ont été condamnés à mort, dont les trois sujets américains entre autres, pour notamment terrorisme, attentat, association des malfaiteurs et détention illégale d’armes et munitions de guerre.
Ils étaient 51 à être jugés depuis le 7 juin par le tribunal militaire de Kinshasa-Gombé. Parmi les condamnés à la peine capitale, on compte plusieurs étrangers : trois Américains donc, mais aussi un Belge, Jean-Jacques Wondo, expert militaire, qui était jusqu’au 19 mai dernier un collaborateur connu de l’Agence nationale de renseignements (ANR) de RDC. Il a été reconnu par la justice militaire comme étant un « concepteur » et « auteur intellectuel » de ce qui a été présenté comme un coup d’État manqué. Cependant, le Tribunal a acquitté 14 personnes, dont les responsables de l’auberge MOMO.
Ces personnes sont reprochées d’avoir tenté un coup d’État dans la matinée du 18 au 19 mai dernier. Conduits par Christian Malanga, ces derniers avaient attaqué la résidence de l’actuel président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, avant de s’en prendre au Palais de la Nation, siège officiel de l’institution président de la République.
MN
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