La localité de Nzere, située dans la chefferie de Logo-Ogambi, en territoire de Faradje, à l’est de la province du Haut-Uele, a été le théâtre d’un acte de vandalisme qui a plongé la communauté locale dans un profond désarroi. Dans la nuit du [date à préciser], un champ de manioc d’un hectare et trente sacs de paddy ont été réduits en cendres par des inconnus, selon des sources locales.
Cet incident, qui a privé les habitants d’une partie de leurs récoltes essentielles à leur subsistance, a suscité une vive inquiétude dans cette région déjà fragilisée par des tensions sociales et économiques. Jean-Baptiste Afema Agasuru, l’une des victimes de cet acte, a pointé du doigt les éleveurs nomades Mbororo, qu’il accuse d’être les auteurs de cet incendie. Selon lui, ce geste serait une représailles après que les agriculteurs locaux ont refusé de leur vendre du paddy quelques jours avant le drame.
Un appel à l’intervention des autorités
Face à cette situation, Jean-Baptiste Afema Agasuru en appelle aux autorités compétentes pour qu’elles mènent des enquêtes approfondies afin d’identifier, d’arrêter et de punir les responsables de cet acte destructeur. « Nous demandons justice pour ce qui s’est passé. Nos récoltes ont été détruites, et cela menace notre survie. Les autorités doivent agir rapidement », a-t-il déclaré.
Cet incident s’inscrit dans un contexte de tensions récurrentes entre les communautés agricoles et les éleveurs nomades dans la région. Les conflits liés à l’utilisation des terres et aux ressources naturelles sont fréquents, exacerbés par la pression démographique et la raréfaction des terres cultivables.
Une communauté sous tension
La localité de Nzere, comme beaucoup d’autres dans le territoire de Faradje, est confrontée à des défis socio-économiques majeurs. Les habitants, principalement des agriculteurs, dépendent de leurs récoltes pour leur subsistance. La destruction de leurs champs et de leurs réserves de paddy représente donc un coup dur pour cette communauté déjà vulnérable.
Les autorités locales et provinciales sont désormais attendues au tournant pour apaiser les tensions et prévenir de nouveaux actes de violence. La situation à Nzere rappelle l’urgence de mettre en place des mécanismes de dialogue et de médiation entre les différentes communautés, afin de préserver la paix sociale et de garantir la sécurité des populations.
En attendant, les habitants de Nzere restent sur le qui-vive, espérant que justice sera rendue et que des mesures seront prises pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.
Par MN
CONGO PUB Online