Les Forces armées de la RDC (FARDC) ont conduit ce jeudi une frappe aérienne de précision contre un avion cargo du mouvement rebelle M23 stationné à l’aérodrome de Kigoma, dans la région de Walikale. Selon des sources sécuritaires concordantes :
- L’appareil, un Antonov An-26, servait au transport d’armements et de mercenaires
- L’attaque combinée (drone + Sukhoi Su-25) a également détruit un véhicule logistique
- Le bilan humain s’élève à 7 morts, dont deux instructeurs militaires étrangers non encore identifiés
Contexte stratégique
Cette intervention survient huit jours après la prise de Walikale-centre par les rebelles, marquant un tournant dans la réponse militaire congolaise :
✓ Première frappe aérienne d’envergure depuis le début de l’offensive rebelle
✓ Démonstration de capacités renouvelées en renseignement et coordination
✓ Réponse calibrée évitant l’escalade frontale
L’occupation rebelle a engendré :
- Une rupture des réseaux de télécommunication (épuisement des réserves de carburant)
- La paralysie des circuits économiques et humanitaires
- L’installation contestée d’une administration parallèle
Débat diplomatique tendu
Alors que la situation se dégrade sur le terrain, les positions se durcissent sur la scène internationale :
À New York :
- La représentante spéciale Bintou Keita (MONUSCO) a qualifié d' »alarmante » la stagnation du processus de paix
- L’ambassadeur congolais Zénon Mukongo a dénoncé « une occupation illégale violant la Charte de l’ONU »
- Le Rwanda maintient son discours défensif, rejetant toute implication
Analyse tactique
Les experts militaires relèvent trois dimensions clés :
- Symbolique : Premier succès tangible des FARDC depuis des semaines
- Logistique : Coup porté aux capacités de ravitaillement du M23
- Diplomatique : Timing coïncidant avec la session du Conseil de Sécurité
Données humanitaires
- 127 000 déplacés enregistrés par OCHA
- 12 centres de santé hors service
- 3 sites de télécommunication à l’arrêt
Réactions officielles
« Cette opération démontre notre capacité à frapper avec précision les centres névralgiques de l’agression. »
— Colonel Ngulubi, porte-parole militaire sectoriel
« Nous exigeons une enquête indépendante sur cette violation du cessez-le-feu. »
— Source diplomatique rwandaise sous couvert
Les compagnies des télécommunications ne peuvent plus ravitailler en carburant les sites se trouvant dans cette cité à cause de la situation sécuritaire volatile depuis la prise de Walikale-centre, il y a une semaine par les rebelles de l’AFC/M23.
Par Basengezi Ntomo, correspondant à Goma
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