Ce jeudi à Dubaï la cheffe du gouvernement congolais a mené une rencontre décisive avec les dirigeants de DP World troisième opérateur portuaire mondial afin de relancer le projet stratégique du port en eau profonde de Banana bloqué depuis plusieurs mois cette rencontre a abouti à des avancées concrètes avec l’engagement formel du groupe à livrer l’infrastructure dès 2026.
Un accord technique précis pour un projet vital

Lors de ces discussions la Première ministre a obtenu des garanties claires sur le calendrier du projet avec une reprise effective des travaux prévue dès le second semestre 2025 le cahier des charges initial incluant un quai de 700 mètres et une capacité de 450 000 EVP sera respecté tandis qu’un mécanisme de suivi conjoint entre la RDC et DP World sera mis en place pour assurer le bon déroulement des opérations.
Une infrastructure clé pour l’économie nationale

D’un coût estimé à 1 2 milliard de dollars le port de Banana situé à l’embouchure du fleuve Congo doit permettre à la RDC de réduire sa dépendance aux ports étrangers de désengorger le port de Matadi et de dynamiser significativement les échanges commerciaux cette réalisation s’accompagnera également de la création de milliers d’emplois directs et indirects.
Prochaines étapes et suivi rigoureux
Le gouvernement annonce la création imminente d’une cellule de suivi spéciale rattachée à la Primature tandis qu’une mission technique conjointe RDC-DP World se rendra sur le site dès le mois prochain pour évaluer l’état d’avancement et finaliser le planning opérationnel.
Cette avancée marque un tournant dans la réalisation des grands projets d’infrastructures en RDC démontrant la détermination de la Première ministre à concrétiser les chantiers structurants du pays et à traduire en actes la vision de développement du chef de l’État.
Par Marc Etumba, correspondant à Kinshasa
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