Dans une déclaration percutante, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale et président de l’Alliance pour le changement, Jean-Marc Kabunda, a livré une réflexion profonde sur l’exercice du pouvoir et les impératifs démocratiques.
Une leçon de modestie pour les dirigeants
« Nul n’est fort éternellement », a-t-il déclaré, soulignant que « nul n’est plus grand ni plus fort que la nation ». Ce message s’adresse visiblement aux actuels détenteurs du pouvoir, à qui il rappelle que la roue de l’histoire tourne inéluctablement.
Pour une démocratie sans hypocrisie
Kabunda a insisté sur le respect des principes démocratiques :
- « Dans un État véritablement démocratique, le combat pour la démocratie ne devrait jamais être criminalisé » ;
- « On ne peut pas défendre la démocratie uniquement lorsqu’on est du mauvais côté du revolver, et tolérer la dictature lorsqu’on est du bon côté » ;
- « Ce combat est mené non seulement pour honorer les morts, mais aussi pour défendre les vivants et préserver l’avenir ».
Un avertissement sans détour
Sans nommer directement le pouvoir actuel, Kabunda a lancé une mise en garde claire : « Préparez-vous, avec responsabilité et humilité, à quitter le pouvoir », rappelant que « la roue de l’histoire tourne inlassablement ».
Cette intervention intervient dans un contexte politique tendu, où les critiques se multiplient contre d’éventuelles dérives autoritaires. Kabunda, figure respectée, pose ainsi un jalon important dans le débat sur l’alternance démocratique en RDC.
Par Marc Etumba, correspondant à Kinshasa
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