Après sa victoire convaincante ce dimanche 15 juin face à Joaquin Buckley, le Nigérian Kamaru Usman a retrouvé le chemin du succès et de l’ambition. À 38 ans, il se voit encore redevenir champion du monde UFC.
De la sueur et des larmes, mais surtout une victoire du soulagement et du rebond. Kamaru Usman, attendu au tournant après trois défaites de rang et trois ans sans victoire, a montré contre Joaquin Buckley, un redoutable adversaire, qu’il avait encore de l’avenir dans le MMA qu’il a jadis dominé.
En pleurs, après avoir battu par décision unanime son adversaire de sept ans son cadet, le Nigerian Nightmare a montré qu’il avait fait de ce combat un immense défi. « C’était une bataille émotionnelle, mais je suis toujours là, a-t-il lâché. Je suis encore capable d’évoluer au plus haut niveau. Je me suis servi de toute mon expérience et de ma technique pour m’imposer. Je me sens bien. Je m’attendais à ce que ce soit très dur. »
Sous les yeux du Camerounais Francis Ngannou, venu le soutenir pour le main event de l’UFC à Atlanta, l’ancien détenteur de la ceinture des poids mi-moyens s’est brillamment relancé tout en invitant ceux qui doutaient de lui et de l’état de ses genoux à se taire.
Cette victoire n’est qu’une première étape dans sa reconquête, prévient Kamaru Usman qui a tenu physiquement à 38 ans face à Buckley qui restait sur six victoires d’affilée. « Je veux le titre maintenant », a-t-il lancé après sa victoire après annoncé la veille : « Je bats Buckley samedi, puis j’attends le vainqueur d’Islam Makhachev contre Jack Della Maddalena. »
Et son ambition ne s’arrête pas là. « Une fois la ceinture des poids mi-moyens récupérée, je pourrais monter et viser le titre des poids moyens, ose-t-il. Si Dricus Du Plessis est encore champion, on le fait. Sinon, ce sera contre Khamzat Chimaev. »
RFI