Dans une analyse percutante, l’honorable professeur Godé Mpoy défend l’idée que le partenariat stratégique entre la République Démocratique du Congo et les États-Unis constitue la seule voie réaliste pour sortir le pays de ses multiples crises. Selon lui, cet accord représente bien plus qu’un simple contrat économique : c’est une opportunité historique de transformation structurelle.
Une solution globale aux défis congolais
Le professeur Mpoy insiste sur le caractère multidimensionnel de cet accord. Il permettrait, affirme-t-il, de résoudre simultanément les problèmes économiques et politiques qui minent la RDC depuis des décennies. Son argument central repose sur un postulat simple : l’installation de multinationales américaines sur le sol congolais créerait un cercle vertueux de stabilité et de prospérité.
« Une fois les investisseurs américains implantés chez nous, il n’y aura plus ni guerre ni chômage de masse », prédit-il avec conviction. Cette affirmation audacieuse s’appuie sur une projection économique ambitieuse : le PIB et le budget de l’État pourraient être multipliés par dix en l’espace de quinze ans.
Des retombées en cascade
L’analyse du professeur Mpoy anticipe des effets positifs dans tous les secteurs :
La création massive d’emplois formels absorberait le chômage endémique
L’augmentation des revenus de l’État permettrait d’améliorer les services publics
Le dynamisme économique profiterait même au secteur informel et religieux, avec une hausse prévisible des dîmes et offrandes
Un plaidoyer pour la patience stratégique
Le professeur Mpoy tempère cependant son optimisme par une mise en garde contre l’impatience. « L’économie internationale a ses rites d’initiation », rappelle-t-il, conseillant de « s’abstenir de son scepticisme avant l’onction ». Cette métaphore religieuse souligne sa conviction que le processus nécessitera du temps avant de porter ses fruits.
Perspectives et réserves
Si l’analyse du professeur Mpoy se veut résolument positive, elle n’ignore pas complètement les défis à surmonter. La réussite de cet ambitieux projet dépendra notamment :
De la capacité des institutions congolaises à encadrer ces investissements massifs
De la mise en place de mécanismes garantissant un bénéfice mutuel
De la pérennité de l’engagement politique des deux parties
En conclusion, le professeur Godé Mpoy présente cet accord USA-RDC comme une chance unique que le Congo ne peut se permettre de rater. Reste à voir si cette vision se concrétisera dans les faits, et si les bénéfices promis profiteront effectivement à l’ensemble de la population congolaise.
Cette position, bien que contestable, a le mérite d’ouvrir un débat crucial sur le modèle de développement que la RDC entend adopter pour les décennies à venir.
Par Marc Etumba, correspondant à Kinshasa
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