Le porte-parole du secteur, le sous-lieutenant Mbuyi Kalonji Reagan, a qualifié ces allégations de « propagande mythomane de l’ennemi », destinée à semer la confusion parmi la population et à créer des tensions entre les forces armées et leur commandement.
« Ces informations sont fausses et relèvent d’une manipulation psychologique. Les FARDC, en collaboration avec leurs alliés Wazalendo, maintiennent un contrôle total sur ces zones », a-t-il affirmé.
Une stratégie défensive respectée
Les FARDC ont rappelé qu’elles agissent conformément aux directives de leur hiérarchie, qui imposent une posture défensive sauf en cas d’attaque ennemie. « Nous ne lançons pas d’offensives sans provocation, mais nous sommes prêts à répliquer immédiatement à toute menace », a précisé le sous-lieutenant Kalonji.
La situation sécuritaire sous contrôle
Le commandement militaire a réaffirmé que les localités citées restent sous contrôle gouvernemental et que les FARDC, en coordination avec les milices d’autodéfense locales, surveillent étroitement la région pour prévenir toute infiltration rebelle.
Un appel à la vigilance face aux fausses informations
Face à la propagation de rumeurs sur les réseaux sociaux, les FARDC exhortent la population à ne pas céder à la panique et à s’en tenir aux communications officielles. « L’ennemi utilise la désinformation comme une arme de guerre. Nous appelons les médias et les citoyens à vérifier leurs sources avant de relayer de telles informations », a conclu le porte-parole.
À suivre : Les prochaines évolutions sécuritaires dans la région du Sud-Kivu, où les tensions persistent malgré le déploiement renforcé des forces gouvernementales.
Par Marc Kabido, correspondant à Uvira
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