Le lanceur d’alerte congolais Jean-Jacques Lumumba a exprimé sa satisfaction concernant le récent remaniement ministériel intervenu en République Démocratique du Congo. Dans une déclaration rendue publique, l’ancien exilé a qualifié cette restructuration gouvernementale de « souffle nouveau » malgré le contexte politique et sécuritaire difficile que traverse le pays.
Des nominations stratégiques applaudies
Lumumba a particulièrement mis en avant l’entrée au gouvernement de deux figures emblématiques de la société civile : Guillaume Ngefa, nommé à la Justice, et Floribert Anzuluni, chargé de l’Intégration régionale. « Le récent remaniement gouvernemental, conduit sous l’autorité du président de la République, envoie des signaux d’espoir, tant à l’intérieur du pays qu’à l’échelle sous-régionale », a-t-il déclaré.
Une rupture avec l’immobilisme
Le lanceur d’alerte a souligné que ces nominations « répondent à une attente forte de renouveau dans la gouvernance » et marquent la fin du « surplace » politique. Il a vanté les parcours de ces anciens activistes, dont l’engagement « inspire confiance au-delà des clivages politiques ».
Appel à une dynamique plus large
Jean-Jacques Lumumba a exprimé le souhait que ces choix « encourageants » ne restent pas isolés mais s’inscrivent dans « une dynamique plus large, capable de consolider la stabilité, de promouvoir le développement et de rapprocher la RDC des aspirations profondes de son peuple ».
Défis à relever
Le lanceur d’alerte a invité le chef de l’État à veiller à ce que cette nouvelle dynamique produise des résultats tangibles en faveur de la justice, de la paix et de l’intégration régionale. Il a énuméré plusieurs défis prioritaires, notamment « l’intégration économique dans le contexte de recherche de paix au regard des accords de Washington » et les « réformes majeures de la justice » nécessaires pour mettre le pays « sur les rails du développement durable et d’une gouvernance sans faille ».
Contexte gouvernemental
Ce gouvernement d’union nationale, publié le 8 août dernier, compte 53 membres, soit un ministre de moins que l’équipe précédente de Suminwa I. Cette nouvelle formation, qui intervient dans le dernier mandat du président Tshisekedi, associe opposants politiques et acteurs de la société civile, avec plusieurs permutations parmi les ministres reconduits.
Par Marius Bopenga
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