La musique congolaise a perdu l’un de ses patriarches. Djodjo Ikomo, de son vrai nom Joseph Ikomo Ingange, s’est éteint ce dimanche à Kinshasa à l’âge de 73 ans, des suites d’une maladie.
Une carrière marquée par l’Empire Bakuba
Né le 12 mars 1952 dans la Grande Équateur, celui que l’on surnommait affectueusement « Ya Djo » a débuté sa carrière dans le groupe familial Bana Modja avant de connaître la consécration au sein d’une formation légendaire : l’Empire Bakuba. Au côté de géants comme Pépé Kallé, Papy Tex et Dilu Dilumona, sa voix singulière et son charisme scénique ont rapidement fait de lui une figure incontournable de l’orchestre.
Des succès intemporels
Le public se souvient notamment de sa performance inoubliable dans le tube « Loin des yeux, près du cœur », extrait de l’album Diviser par deux. En 1997, il a également apporté sa contribution à l’un des plus grands classiques de la rumba, « Sarajevo », aux côtés de Pépé Kallé, un titre qui reste gravé dans la mémoire collective.
Un héritage durable
Artiste prolifique des années 1990, Djodjo Ikomo laisse derrière lui un riche patrimoine musical qui a bercé plusieurs générations. Son timbre vocal unique et son énergie sur scène resteront à jamais une partie intégrante de l’âme de la rumba congolaise. Sa disparition plonge la communauté artistique et ses nombreux fans dans une profonde tristesse, mais son œuvre continue de résonner comme un témoignage vibrant de son talent.
Par Marius Bopenga
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