La révélation par le ministre des Finances, Doudou Fwamba, concernant le contrat de l’hôtel du Centre financier de Kinshasa, continue de faire des vagues. Le sénateur Joseph Ngalamulume est entré dans l’arène pour exiger des clarifications et dénoncer des incohérences au sein du Parlement.
Une clause contractuelle jugée « choquante »
Le point de crispation réside dans une clause accordant à l’entreprise Marriott la gestion de l’hôtel pour 49 ans, alors même que l’investissement est entièrement porté par les fonds publics. Le sénateur Ngalamulume a qualifié cette disposition de profondément problématique, soulevant une question centrale : « Qui a autorisé, dans cette chaîne de décisions et de décaissements, un tel contrat ? »
L’ancien ministre Nicolas Kazadi sommé de s’expliquer
Pour faire la lumière sur ce qu’il présente comme des « zones d’ombre », le sénateur demande que l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi, soit officiellement entendu. Cette requête place l’ancien responsable au cœur de la polémique, l’appelant à justifier les décisions prises sous son mandat.
Dénonciation d’un « deux poids, deux mesures » parlementaire
Au-delà du dossier spécifique de l’hôtel, l’élu a fustigé une injustice flagrante dans le traitement des dossiers sensibles. Il a rappelé le contraste entre la destitution de Vital Kamerhe et le blanchiment en commission de Nicolas Kazadi, malgré des accusations comparables de détournement. Cette critique met en lumière des tensions et des partialités présumées au sein de l’institution parlementaire.
Par Marius Bopenga
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