Le gouvernement congolais a dévoilé ce mardi les plans du futur aéroport international de N’djili, un projet phare qui marque un nouveau chapitre dans la coopération économique entre la République Démocratique du Congo et les États-Unis.
Un projet stratégique sous haute supervision
Le vice-Premier ministre et ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, a personnellement présidé la séance de présentation de la maquette, entouré de plusieurs membres du gouvernement. Le contrat de construction a été confié au prestigieux cabinet américain Skidmore, Owings & Merrill (SOM), réputé pour ses réalisations architecturales de classe mondiale.
Un symbole fort de coopération bilatérale
La ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, présente à la cérémonie, a souligné la portée stratégique de ce partenariat : « Ce projet illustre parfaitement le rapprochement économique entre nos deux pays, qui va bien au-delà des seuls minerais stratégiques ». Elle a ajouté que « cette infrastructure, porte d’entrée vers notre pays, nous permet d’imaginer un partenariat plus étroit et diversifié avec les États-Unis ».
Caractéristiques et calendrier
Bien que les détails techniques n’aient pas tous été dévoilés, les responsables ont confirmé que :
- Le nouvel aéroport répondra aux normes internationales les plus exigeantes
- Il devrait être livré d’ici 2028
- Le projet intègre des technologies de pointe en matière de gestion aéroportuaire
Une vision économique élargie
Pour la ministre Kayikwamba, ce projet casse les stéréotypes : « Nous démontrons que la coopération RDC-USA ne se limite pas aux minerais, mais couvre des infrastructures de développement cruciales ». Elle y voit une source d’inspiration pour de futurs partenariats bilatéraux.
Perspectives
Ce projet d’envergure s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour moderniser les infrastructures de transport en RDC. Il devrait non seulement améliorer la connectivité internationale du pays, mais aussi stimuler l’économie locale et créer des emplois.
Les observateurs notent que ce partenariat avec une entreprise américaine de premier plan pourrait effectivement marquer un tournant dans les relations économiques entre les deux pays, ouvrant la voie à d’autres collaborations dans des secteurs non miniers.
La prochaine étape consistera en la finalisation des études techniques et le lancement effectif des travaux, attendu pour le premier trimestre 2026.
Par Marius Bopenga
CONGO PUB Online