L’ordonnance du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) exigeant la reprise des play-offs de la Ligue 1 congolaise continue de diviser le monde du football national. Constant Omari, ancien président de la FECOFA, sort de son silence pour proposer une voie médiane visant à préserver l’intérêt général.
Dans une déclaration exclusive, l’ancien dirigeant footballistique plaide pour une approche consensuelle : « La solution idéale serait de réunir l’ensemble des parties concernées – la LINAFOOT et tous les clubs participants – pour évaluer collectivement la faisabilité d’une reprise. À défaut, nous devrions envisager un compromis inclusif, comme la reconduction des mêmes équipes que la saison précédente en cas d’année blanche. »
Cette position modérée cherche à dépasser le clivage actuel entre partisans d’une application stricte de la décision du TAS et ceux s’opposant à toute reprise. Omari met en garde contre les risques d’une solution unilatérale : « Seul un accord global entre toutes les parties prenantes peut préserver la stabilité institutionnelle de notre football. »
La proposition d’année blanche, bien que constituant une mesure exceptionnelle, présenterait selon l’ancien président plusieurs avantages :
- Éviter une reprise précipitée dans des conditions organisationnelles précaires
- Maintenir la cohésion entre les clubs
- Préserver l’équilibre compétitif pour la saison prochaine
La FECOFA se trouve désormais face à un dilemme complexe : respecter l’injonction du TAS tout en maintenant l’unité du football national. La solution préconisée par Omari, bien qu’audacieuse, pourrait offrir une issue constructive à cette crise sans précédent.
Les prochains jours s’annoncent décisifs alors que la pression monte sur les instances dirigeantes pour trouver une solution pérenne. Cette crise met en lumière les profondes divisions qui traversent le football congolais et la nécessité d’une réforme en profondeur de sa gouvernance.
Par Marc Etumba, correspondant à Kinshasa
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