La Haute Cour militaire a rendu son verdict ce jeudi dans le procès de François Beya Kasonga, ancien conseiller spécial du président Félix Tshisekedi, accusé de crimes contre la sûreté de l’État. La cour a prononcé l’acquittement général de l’ancien dignitaire, estimant que les preuves présentées étaient insuffisantes pour le condamner.
Un acquittement général
Les juges militaires ont également innocenté deux autres co-accusés dans cette affaire : Guy Vanda Nowa Biama et le colonel Kalenga Kalenga Pierre. Seuls la commissaire principale Lily Tambwe Mauwa et le colonel Cikapa Tite Mokili ont été reconnus coupables du délit mineur de « violation de consignes ». La cour a considéré que la durée de leur détention préventive couvrait déjà la peine encourue pour cette infraction.
Des accusations graves
François Beya était poursuivi pour des charges particulièrement graves, notamment :
- Complot contre la vie ou la personne du Chef de l’État
- Offense au Chef de l’État
- Violation de consigne
- Incitation des militaires à commettre des actes contraires aux devoirs et à la discipline
Une décision fondée sur l’absence de preuves
Dans son arrêt, la Haute Cour militaire a estimé que l’accusation n’avait pas apporté suffisamment d’éléments probants pour étayer ces accusations graves. Cette décision met fin à une procédure judiciaire qui avait suscité une attention considérable dans les milieux politiques et sécuritaires congolais.
Conséquences immédiates
Avec ce verdict d’acquittement, François Beya et ses deux co-accusés innocentés recouvrent immédiatement leur liberté. Les deux condamnés pour violation de consignes sont également libres, la cour ayant considéré leur détention préventive comme suffisante.
Ce verdict représente un important développement dans le paysage judiciaire et politique congolais, mettant fin à une affaire qui avait défrayé la chronique depuis plusieurs mois.
Par Marius Bopenga
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