De manière générale, le programme de developpement à la base des 145 territoires que compte la République démocratique du Congo a été une illusion dans plusieurs coins du pays. Le cas des six territoires de la province du Sankuru où 91 infrastructures étaient prévues d’être construites.
Une initiative qui aurait déclenché affirmons-le sans crainte d’être contredit, le développement de cette partie du pays en attendant la phase II. Seulement voilà , sur les nonante-une (91) infrastructures prévues, seules quatre (4) écoles ont pu être construites. Il a fallu attendre le débat autour de la question orale adressée au ministre des infrastructures et Travaux Publics, au vice-premier ministre du plan et au ministre des Mines pour que la vérité éclate dans ce dossier.
Selon Guylain Nyembo VPM du Plan, le PDL 145 T connaît un sérieux handicap d’ordre financier alors que des élus sankurois affirment avoir eu vent du financement des travaux visant plusieurs infrastructures. À un élu du territoire de Katako Kombe de s’interroger à quand l’exécution des quatre-vingt sept (87) ouvrages restants?
En realité, le PDL145T dans sa phase 1 a laissé un goût amère dans ce coin du pays. Des analystes se montrent déjà sceptiques quant à la phase 2 au moment où, rien d’intéressant n’a été jusque-là pas réalisé au Sankuru, une province privée de tout et où, la quasi totalité des gouverneurs qui l’ont gérée, l’ont ruinée, montrant leur limite accentuée d’une insouciance outrageante.
L’heure est à l’autopsie de la gestion des fonds destinés au PDL145 T pour le compte des entités du Sankuru, ses six territoires. Il faut dire ici que le comble de l’ironie c’est lorsqu’aucun effort dans le sens de rectifier le tir n’est toujours pas à l’ordre du jour alors que des fonds publics sont affectés mais prennent impunément, une direction autre que celle du départ.
Zamenga Odimbale
Actu 7 via CONGO PUB Online