Les fonds serviront notamment à développer la capacité statistique afin d’améliorer la qualité de la production de données, et à renforcer l’harmonisation des statistiques à travers la région.
La Banque mondiale a annoncé, dans un communiqué publié lundi 2 octobre, avoir approuvé un financement de 290 millions de dollars sous forme de crédits et de dons de l’Association internationale de développement (IDA) pour améliorer et harmoniser les systèmes de données en Afrique centrale.
Ce financement, qui se situe dans le cadre de la deuxième phase du projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest et du Centre (HISWACA), « renforcera les systèmes de prise de décision s’appuyant sur des données probantes, l’allocation des ressources, la responsabilisation et la transparence dans une région qui abrite plus de 120 millions de personnes en situation d’extrême pauvreté », a précisé la Banque mondiale.
Concrètement, les fonds serviront à développer la capacité statistique afin d’améliorer la qualité de la production de données et l’utilisation des données, ainsi que la modernisation des systèmes statistiques des pays de la région.
Le projet appuiera également la division statistique de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) pour améliorer la coordination et l’harmonisation des statistiques à travers la région.
« Prolonger le projet HISWACA en Afrique centrale est essentiel pour accélérer la réduction de la pauvreté et promouvoir une croissance équitable. Par ailleurs, des données de qualité sont indispensables pour faire progresser l’intégration économique régionale, ce qui constitue l’une des priorités clés pour la région », a souligné Boutheina Guermazy, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale.
Malgré les efforts considérables réalisés afin d’améliorer les capacités statistiques en Afrique subsaharienne, les progrès sont restés lents et inégaux d’un pays à l’autre. La plupart des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre se classent encore parmi les 40 % les plus faibles sur le nouvel indice de performance statistique (IPS) de la Banque mondiale, qui évalue la capacité des systèmes statistiques nationaux à répondre aux besoins des usagers et à contribuer à améliorer la prise de décision.
Agence Ecofin via CONGO PUB Online