Le monde de l’art et de la culture congolaise est en deuil. Chéri Chérin, l’un des plus éminents représentants de la peinture populaire congolaise, s’est éteint, laissant orphelin un pan entier de la création artistique nationale. La nouvelle de sa disparition a provoqué une vive émotion dans les milieux culturels et politiques.
Un artiste au pinceau vibrant et profond
Chéri Chérin laisse derrière lui une œuvre monumentale qui, selon de nombreux observateurs, « racontait l’histoire du peuple, de la vie, de l’espoir et de la vérité ». Son art, caractérisé par des couleurs vives et des compositions narratives, constituait une chronique visuelle de la société congolaise, saisissant avec une rare acuité ses réalités complexes, ses luttes et ses aspirations.
Une reconnaissance internationale
L’artiste s’était fait remarquer bien au-delà des frontières congolaises, notamment par une « apparition mémorable sur TV5 Monde » où il avait « réussi à faire briller l’art congolais » sur la scène internationale. Sa capacité à traduire les réalités sociales en un langage pictural universel avait contribué à forger sa renommée.
Hommage du gouvernement
Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a exprimé sa profonde émotion sur les réseaux sociaux, qualifiant cette disparition d’« une perte énorme » pour la culture nationale. Dans un tweet, le porte-parole du gouvernement a rendu hommage au « génie artistique » de Chéri Chérin, soulignant que ses toiles « puissantes et colorées » avaient réussi à capturer « l’essence même du Congo, entre douleurs collectives, éclats de joie et mémoire vivante ».
Un héritage immortel
Si « son pinceau est tombé silencieux », comme le relèvent ses proches, « ses couleurs continueront d’éclairer nos souvenirs ». L’œuvre de Chéri Chérin demeure en effet un patrimoine pictural « immortel dans la conscience artistique congolaise », selon les mots du ministre Muyaya.
La disparition de Chéri Chérin marque la fin d’une ère dans la peinture congolaise contemporaine, mais son influence continuera d’inspirer les générations futures d’artistes, témoignant de la vitalité et de la richesse de la création culturelle en République Démocratique du Congo.
Par Marius Bopenga
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