Le collectif d’avocats représentant le couple Kayembe a déposé plainte ce samedi contre la youtubeuse congolaise Mireille Kalala, alias « Mamu International ». L’influenceuse est accusée d’avoir tenu des propos diffamatoires concernant Madame Cornelly Kayembe dans le cadre de l’affaire impliquant le pasteur Marcelo Tunasi.
Les allégations incriminées
Selon les avocats du couple, la youtubeuse aurait affirmé que le pasteur Marcelo Tunasi aurait eu un comportement inapproprié envers Madame Kayembe dans son bureau. Plus précisément, Mireille Kalala aurait déclaré que le pasteur se serait intéressé de manière insistante à la morphologie de Madame Kayembe après son retour de France, allant jusqu’à demander les coordonnées du chirurgien esthétique qui serait intervenu sur elle en Turquie.
La youtubeuse aurait également évoqué le décès de l’épouse du pasteur, Blanche Tunasi, en le liant à une opération de chirurgie esthétique effectuée en Turquie. Ces déclarations, jugées diffamatoires par le couple Kayembe, ont motivé le dépôt de plainte.
Une action judiciaire à double niveau
La procédure engagée vise non seulement Mireille Kalala, mais aussi tous les autres influenceurs ayant relayé ces informations sur leurs plateformes. Particularité notable : la youtubeuse résidant actuellement en Afrique du Sud, une plainte parallèle serait en cours de préparation à Johannesburg par un autre groupe d’avocats.
Un débat sur les limites de la liberté d’expression
Cette affaire relance le débat sur la responsabilité des créateurs de contenu sur les réseaux sociaux. Si les plateformes numériques offrent un espace d’expression libre, cette liberté semble trouver ses limites lorsqu’elle touche à la réputation et à la vie privée des personnes.
Perspectives judiciaires
Les prochaines étapes du processus judiciaire seront cruciales pour déterminer le bien-fondé des accusations de diffamation. Ce cas pourrait établir un précédent important concernant la régulation des contenus en ligne en République Démocratique du Congo.
Les observateurs suivront attentivement l’évolution de cette affaire qui met en lumière les défis posés par l’ère numérique en matière de droit à l’image et de protection de la vie privée.
Par Marius Bopenga
CONGO PUB Online